Le recours à l’intérim dans le travail social : opportunité ou fatalité ?
Quelles réalités recouvre l’emploi intérimaire dans le secteur médico-social en 2025 ? Une recherche exploratoire auprès de professionnels permet de dresser un premier panorama du phénomène.
Un article publié par Laura Beton-Athmani
attachée de recherche à l’IRTS PACA Corse, chercheuse associée au LEST, Aix-Marseille Université (AMU), dans le média en ligne The Conversation.
Les professionnels de la santé ne sont pas à l’abri des préjugés envers les personnes handicapées
Nous avons tous des biais, qu’ils soient positifs ou négatifs, lorsque nous analysons les situations et les personnes qui nous entourent. Qu’on le veuille ou non, ces biais psychologiques, aussi appelés attitudes, sont incrustés dans notre cerveau et influencent tant nos décisions que nos comportements au quotidien. Les cliniciens ne sont pas à l’abri d’attitudes défavorables, notamment à l’égard de leurs patients.
Découvrez cet article publié par Matthieu P. Boisgontier, professor, Faculty of Health Sciences, L’Université d’Ottawa, dans le média en ligne The Conversation.
Prospective : quelles priorités pour la recherche sur le handicap et le grand âge demain ?
CNRS Sciences humaines et sociales publie pour la première fois un document prospectif qui présente les orientations scientifiques clés pour ces prochaines années sur une diversité de thématiques, parmi lesquelles « Ages de la vie » (page 30), « Handicap et perte d’autonomie » (page 132) et « Sciences partagées » (page 182). Cet exercice de prospective permet de présenter la recherche en sciences humaines et sociales, ses dynamiques présentes et à venir, ses besoins, et ses apports. Ce document s’adresse tout autant à la communauté scientifique qu’aux acteurs publics et de la société civile qui financent la recherche. Quelles priorités pour la recherche sur le handicap et le grand âge demain ?
Handicap et santé. Expériences professionnelles et perspectives critiques
Coordonné par trois sociologues spécialistes du handicap – Mathilde Apelle (Université Paris 1), Aurélie Damamme (Université Paris 8), Efthymia Makridou (Université d’Egée)- cet ouvrage collectif met en lumière les enjeux d’une approche sociale du handicap dans le champ de la santé. A partir de réflexions théoriques et d’études du cas dans différents services de santé en Grèce et en France, il pointe les difficultés de changer de paradigme dans un contexte de réduction des dépenses de soin. Néanmoins, il rend compte d’ expériences originales pour dépasser le modèle biomédical du handicap.
L’impensé des vieillissements extraordinaires
Par l’adjectif « extraordinaire », il s’agit d’identifier et d’explorer les situations inédites auxquelles la société en général et les professionnels en particulier ont à faire face. Ces situations, en devenant numériquement plus importantes, ou en posant problème, acquièrent une visibilité qu’elles n’avaient pas jusqu’alors. Certaines populations sont amenées à vieillir ou à être accompagnées dans des lieux, à travers des dispositifs, qui n’ont pas été pensés pour elles. Parfois, leur âge ne leur permet pas d’être considérées comme des « personnes vieilles » socialement ou administrativement. Elles se retrouvent ainsi à la croisée de plusieurs secteurs d’action publique. Ce faisant, les vieillissements extraordinaires mettent à mal « l’ordre commun », c’est-à-dire les réponses ordinaires proposées par la société.
En bousculant l’ordinaire, l’extraordinaire peut-il faire évoluer les dispositifs publics et professionnels dont le fonctionnement ordinaire est mis à mal ?
Candidatez au prix du mémoire de recherche sur le handicap intellectuel de l’UNAPEI
Depuis plus de soixante ans, l’Unapei place la recherche au cœur de son engagement. Pour encourager les travaux universitaires de qualité sur les thématiques liées au handicap intellectuel, l’Unapei orchestre le Prix de recherche Pierre Lagier.
Trois mémoires de Master 2 Recherche seront récompensés pour leur excellence académique, leur pertinence et leur ancrage dans les réalités vécues par les personnes en situation de handicap. Les lauréats recevront une dotation financière de 2000 à 5000€.
Les mémoires présentés devront porter sur des problématiques relatives au handicap intellectuel. Ils pourront traiter de sujets variés : autodétermination, vieillissement, situations complexes, engagement associatif, politiques publiques, ou encore histoire du handicap. Une attention particulière sera portée aux projets intégrant une dimension participative.
Date limite de candidature : 30 septembre 2025.
Travailleuses en Ehpad : rester ou partir ?
Entretien avec Jingyue Xing-Bongioanni, sociologue au Clersé à l’Université de Lille spécialiste en sociologie du travail et de l’emploi, ainsi qu’en politique de santé et de la dépendance. En particulier, elle s’intéresse aux professionnels qui accompagnent les personnes âgées, à leur trajectoire professionnelle ainsi qu’à leurs conditions de travail. Ses travaux et son expertise lui permettent de formuler des recommandations en matière de politique publique dans le secteur du soin et de l’autonomie. Jingyue Xing-Bongioanni participe à de nombreux projets de recherche sur les Ehpad pour lesquels elle mobilise dans ses enquêtes de terrain les méthodes quantitatives et qualitatives (notamment le projet KAPPA financé dans le cadre du PPR Autonomie).
Lancement des appels à projets de recherche participative 2025 de la FIRAH
Lancement des appels à projets et à candidatures 2025 du programme de recherche Autonomie de l’IReSP-CNSA
Les travailleuses du care durant la pandémie de Covid en Europe
Découvrez les résultats de la recherche COVICARE – Perspectives comparées des effets du Covid sur les politiques et les professionnels du care auprès des personnes âgées en perte d’autonomie à domicile – avec @Clémence Ledoux, chercheuse en sciences politiques. A quoi ressemblait l’aide à domicile en Europe avant la crise sanitaire en France et chez ses principaux voisins européens ? Comment s’est organisée la protection des travailleuses à domicile face à l’exposition du Covid-19 pour leur permettre de poursuivre leur travail ? On découvre des systèmes nationaux de prise en charge qui diffèrent et, alors même que les enjeux de protection et de continuité de l’accompagnement étaient partagés par tous les pays durant la crise sanitaire, les travailleuses à domicile ont vécu des réalités très différentes. Bonne écoute !