Autonomie, par Fabrice Gzil
L’autonomie est sur toutes les lèvres. À l’école, au travail, dans le domaine de la santé, partout, l’on cherche à développer et l’on valorise « l’autonomie »… sans toujours savoir ce que l’on entend précisément par là, et en la confondant souvent avec l’indépendance. En éthique tout particulièrement, l’autonomie est une valeur cardinale – et c’est à juste titre que l’on accorde une place importante à la notion de consentement dans le soin et dans nos vies. Pourtant, face aux situations de grande vulnérabilité, par exemple face à la maladie grave, au handicap, ou à l’avancée en âge, l’on peut parfois se demander si ce ne sont pas d’autres valeurs – comme la solidarité, ou l’attention à la vulnérabilité – qui devraient nous servir de boussole.
Partant de ce constat, et de ces questions, le présent ouvrage procède à une clarification essentielle tant sur la pensée que sur le terrain, en déployant trois dimensions de l’autonomie: être autonome, c’est à la fois parvenir à vivre dans un environnement donné (dimension fonctionnelle), vivre conformément aux valeurs qui sont les nôtres (dimension morale), et avoir une existence et un pouvoir d’agir dans une communauté de semblables (dimension civile).
Lancement des appels à projets de recherche participative 2025 de la FIRAH
Lancement des appels à projets et à candidatures 2025 du programme de recherche Autonomie de l’IReSP-CNSA
Face à Alzheimer, déconstruire les clichés / Avec Gloria Frisone, chercheuse en anthropologie sociale et ethnologie
Dans le monde, 35,6 millions de personnes sont touchées par la maladie d’Alzheimer. Quelles sont les constructions culturelles associées à cette maladie ? Comment l’anthropologie permet-elle de refaçonner ce regard et de repenser la relation proches-malades ?