Projet lauréat du 1er appel à projet du PPR Autonomie visant à éclairer les défis scientifiques sur la définition de la notion d’autonomie et sa conception dans le cadre des politiques publiques, le projet Aurélia a réuni les 28, 29 et 30 mars dernier les partenaires français et étrangers membres du projet pour une première rencontre. Retour sur ces journées.
Trois jours de rencontre pour apprendre à se connaître
Loïc Trabut, sociologue, chercheur à l’INED et Olivier Giraud, politiste, directeur de recherche au CNRS, les deux responsables scientifiques du projet Aurelia, ont réuni pour la première fois les 28, 29 et 30 mars derniers les chercheurs français et étrangers membres du projet Aurelia.
Durant ces trois jours, de nombreux thèmes ont été évoqués, tant sur le plan de l’organisation du consortium que sur les traditions scientifiques et épistémologiques de chacun. Face à la diversité des trajectoires de recherche, des disciplines et des aires géographiques – Aurélia couvre près de cinq pays ! – il s’agissait d’apprendre à se connaître, tant personnellement, que professionnellement, en tant que chercheurs.
Des séminaires se sont ainsi succédés, offrant l’occasion de revenir sur la construction socio-historique de la notion d’autonomie à travers le monde et dans des contextes culturels et politiques variés (Allemagne, Canada, France, Japon, Royaume-Uni). Au travers du récit d’expériences de recherches passées, chacun et chacune a pu communiquer des informations essentielles afin d’éclairer les débats ayant cours dans chacun de ces pays.
Une coopération internationale organisée autour de binômes de chercheurs
La deuxième journée était articulée autour de « binômes » d’équipes de recherche, dont certaines ayant déjà collaboré par le passé.
L’association d’un laboratoire ou un centre de recherche français à un partenaire étranger permet de structurer et de faciliter les échanges de méthodes et de recueil de données sur les différents terrains d’enquête du projet. Il apparaît que ces partenariats aideront à définir les contours de futurs échanges dans le champ.
Les temps de discussion ont été nourris par diverses réflexions, en particulier sur la façon de conduire des études comparatives. La question de la mesure du handicap et du grand âge a notamment été évoquée. Les variations entre les pays restent majeures – comme au Japon, un pays avec une importante population âgée -, et les outils développés dans le cadre du projet constitueront très certainement une avancée importante pour la conduite d’études similaires à l’avenir.
Par ailleurs, la présence d’acteurs du corps médical, qui constitue une véritable originalité de ce projet, apporte également un éclairage original au débat.
Au-delà des questions scientifiques, l’enjeu du pilotage et de la coordination
Des enjeux administratifs et techniques ont finalement été abordés. Par exemple, la question de la gestion des données a fait l’objet d’interrogations du fait des diverses obligations et structures nationales, de même que celle du recrutement des futurs post-doctorants (cinq au total) en charge du recueil et de l’analyse des données dans les cinq pays, prévu pour l’année 2024.
Les chercheurs se sont également penchés sur les modalités d’une valorisation commune à venir de leurs travaux.
La journée s’est terminée sur un autre objet important, permettant d’affirmer « l’esprit » du consortium, le choix du logo, dont nous serons ravis de vous communiquer la forme finale très prochainement !
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