L’impensé des vieillissements extraordinaires
Par l’adjectif « extraordinaire », il s’agit d’identifier et d’explorer les situations inédites auxquelles la société en général et les professionnels en particulier ont à faire face. Ces situations, en devenant numériquement plus importantes, ou en posant problème, acquièrent une visibilité qu’elles n’avaient pas jusqu’alors. Certaines populations sont amenées à vieillir ou à être accompagnées dans des lieux, à travers des dispositifs, qui n’ont pas été pensés pour elles. Parfois, leur âge ne leur permet pas d’être considérées comme des « personnes vieilles » socialement ou administrativement. Elles se retrouvent ainsi à la croisée de plusieurs secteurs d’action publique. Ce faisant, les vieillissements extraordinaires mettent à mal « l’ordre commun », c’est-à-dire les réponses ordinaires proposées par la société.
En bousculant l’ordinaire, l’extraordinaire peut-il faire évoluer les dispositifs publics et professionnels dont le fonctionnement ordinaire est mis à mal ?
Candidatez au prix du mémoire de recherche sur le handicap intellectuel de l’UNAPEI
Depuis plus de soixante ans, l’Unapei place la recherche au cœur de son engagement. Pour encourager les travaux universitaires de qualité sur les thématiques liées au handicap intellectuel, l’Unapei orchestre le Prix de recherche Pierre Lagier.
Trois mémoires de Master 2 Recherche seront récompensés pour leur excellence académique, leur pertinence et leur ancrage dans les réalités vécues par les personnes en situation de handicap. Les lauréats recevront une dotation financière de 2000 à 5000€.
Les mémoires présentés devront porter sur des problématiques relatives au handicap intellectuel. Ils pourront traiter de sujets variés : autodétermination, vieillissement, situations complexes, engagement associatif, politiques publiques, ou encore histoire du handicap. Une attention particulière sera portée aux projets intégrant une dimension participative.
Date limite de candidature : 30 septembre 2025.
Une approche plus positive d’Alzheimer : identifier et préserver les capacités intrinsèques
Le concept de « capacités intrinsèques », défini par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), se concentre sur les facultés – sensorielles, psychologiques ou motrices – restées intactes chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Une nouvelle approche prometteuse pour cette pathologie, comme pour le vieillissement en bonne santé.
Un article publié par The Conversation.
Longévité : et si l’environnement et le mode de vie jouaient un rôle plus important que la génétique ?
L’environnement et le mode de vie – le statut socioéconomique, le tabagisme, le niveau d’activité physique, les conditions de vie… – jouent-ils finalement un rôle plus important que la génétique dans la longévité ? C’est ce que suggère une étude publiée dans Nature Medicine, en s’appuyant sur UK Biobank, une base de données d’environ 500 00O personnes.
Lancement des appels à projets de recherche participative 2025 de la FIRAH
Lancement des appels à projets et à candidatures 2025 du programme de recherche Autonomie de l’IReSP-CNSA
Agir face aux défis de l’alimentation des personnes âgées
Le vieillissement des personnes en situation de handicap
Dans cet épisode du podcast « Ensemble, tous ensemble », Muriel Delporte, sociologue, revient sur ces recherches qui portent sur le handicap et la maladie d’Alzheimer.