Du 1er au 5 septembre dernier, le PPR Autonomie a organisé sa première résidence d’écriture dédiée aux chercheuses et chercheurs en début de carrière. Pour cette première édition, cap sur la Bretagne pour cinq jours de rencontre, d’échanges et d’écriture. Quelques semaines plus tard, quel bilan les chercheuses et chercheurs tirent-ils de leur participation à cette résidence ? Qu’est-ce qui les a particulièrement intéressés ? Que souhaiteraient-ils de plus pour une prochaine édition ?
Objectif atteint : un cadre et un programme propices à l’écriture et à l’échange
Accueillis au Centre Les Landes à Monteneuf dans le Morbihan (Bretagne), les chercheuses et chercheurs ont apprécié le calme du lieu, sa simplicité, la proximité immédiate de la nature et les nombreuses balades aux alentours ; un vrai plus pour entrecouper les séances de travail de pauses bucoliques.
Organisée sur la première semaine de septembre, la résidence a permis à beaucoup de « lancer l’année » après la pause estivale. Une belle manière d’entamer cette nouvelle année universitaire et de retrouver de l’énergie et de la motivation à avancer sur ses différents projets : finalisation d’un chapitre de thèse, écriture d’un article scientifique, rédaction d’une communication orale, etc. À noter tout de même que, pour d’autres personnes, il a été plus difficile de se départir de certains impératifs de la rentrée.
Les ateliers de relecture croisée en petit groupe par des chercheuses et chercheurs expérimentés ont particulièrement été appréciés et jugés enrichissants ; ils constituent le point fort de la résidence. Les remarques étaient formulées avec bienveillances et surtout très utiles. Elles ont véritablement permis d’améliorer la qualité des écrits au travers de la discussion scientifique conduite, y compris avec les autres participants à l’atelier.
Finalement, toutes et tous tirent un bilan très positif de leur participation, qui leur a permis de prendre du recul sur leurs travaux, de nouer des contacts et de créer des liens forts, de découvrir d’autres thématiques et approches scientifiques, etc. Pour reprendre les mots d’une participante, une résidence qui a agi comme un « booster » !
Les pistes pour améliorer encore l’expérience des participants
S’agissant du programme de la résidence, le choix a été fait pour cette première édition de laisser de larges plages horaires au travail d’écriture individuel. Sans surcharger le programme, les participants et participantes seraient intéressés par un atelier consacré aux enjeux de l’écriture scientifique qui aiderait à repérer des erreurs et à améliorer son expression, préciser sa pensée, gagner en clarté, ou encore à la vulgarisation ou, plus largement, à d’autres formes de communications que l’écrit.
Aussi, cette première édition s’est déployée sur 5 jours, mais toutes et tous seraient prêts à y consacrer plus de temps. En comptant les demi-journées d’arrivée et de départ, le temps de s’installer et de trouver ses marques, un rythme de travail, le temps passe très vite. Cela peut générer quelques frustrations, notamment pour celles et ceux qui, en plus de leur projet d’écriture, ont souhaité se mettre dans une position de relecture et de conseil vis-à-vis du travail des autres.
Les participants et participantes ont pu nous partager leur souhait de pouvoir bénéficier de plusieurs espaces de travail modulables, adaptés à différents usages : travail personnel, atelier en petit groupe, etc.
Vers une seconde édition
Face à ce succès, l’équipe du PPR Autonomie organisera en 2026 une seconde édition de sa résidence d’écriture. Les préparatifs autour d’une programmation renouvelée et enrichie sont déjà en cours !
Pour aller plus loin
Résidence d’écriture destinée aux chercheuses et chercheurs en début de carrière
Le PPR Autonomie organise sa première résidence d’écriture dédiée aux chercheuses chercheurs en début de carrière. Son but : contribuer au développement d’un réseau professionnel dans les champs du handicap et du vieillissement – entre écriture, échanges scientifiques et soutien.